Le fait que des violences soient perpétrées au sein d’un couple constitue une circonstance aggravante devant le juge pénal.

Ces violences conjugales peuvent être :

• Psychologiques (harcèlement moral, insultes, menaces, messages et appels malveillants)
• Physiques (coups et blessures, agressions, maltraitances)
• Sexuelles (viol, agression sexuelle),
• Economiques (privation de ressources financières, maintien dans la dépendance)

Face à une situation d’urgence, il faut contacter la police (17), le numéro d’urgence européen (112), le Samu (15) ou encore les pompiers (18).

Il est également possible d’envoyer un sms au 114, ou d’alerter la police et la gendarmerie par messagerie instantanée (https://www.service-public.fr/cmi).

Le 3919 est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (gratuit et anonyme, 7j/7 et 24h/24).

Enfin, le site https://arretonslesviolences.gouv.fr recense les structures d’aide aux victimes

Une plainte pénale peut être déposée au Commissariat de police ou en gendarmerie, ou être adressée directement au procureur de la République.

D’autres structures sont également habilitées à recevoir les plaintes en toute discrétion, comme les hôpitaux (après une prise en charge médicale) et les Maisons de femmes

Dans tous les cas, il est recommandé de conserver un maximum d’éléments de preuve (échanges de sms, de messages, de mails, certificats médicaux, attestation de témoins, photos et vidéos, vêtements, etc.).

Date de l’article : 2 février 2023 | Par Lois Pamela LESOT